Nos objectifs

 

Le Cercle de Burrunz se présente comme une troisième voie dans le combat contre la nouvelle LGV. Il souhaite représenter une partie de la société civile aux côtés, d’une part, des élus locaux et, d’autre part, des associations locales, la plupart regroupées autour du CADE (Collectif des associations de défense de l’environnement).  

 

Il agit dans un souci d’intérêt général : ses membres ne sont pas concernés directement par le projet de nouvelle LGV mais considèrent qu’il s’agit d’une aberration au point de vue économique et qu’il ne sert pas l’intérêt de la majorité de la population basque.

 

Aussi, le Cercle cherche-t-il à :

-  sensibiliser les pouvoirs publics, en particulier nationaux, à ce débat qui constitue un enjeu majeur au Pays Basque

- fournir aux médias et au grand public des informations fiables, indépendantes et complémentaires à celles avancées par RFF et les pouvoirs publics

- proposer des alternatives crédibles à cette nouvelle voie, fondée sur l’analyse des différentes données existantes à ce jour

- tenir le grand public informé des évolutions du dossier aux niveaux local et national

 Le Cercle de Burrunz plaide dans ce dossier pour :

-    l’application d’un principe de proportionnalité : adéquation des moyens à un but recherché, en l’occurrence l’augmentation du trafic voyageur et fret entre la France et l’Espagne. Il s’agit de prendre des mesures qui soient strictement nécessaires et n’infligent pas de dommages irréparables au territoire traversé dans la mesure où cela peut être évité.

-    la rénovation et l’aménagement technique des voies existantes : plusieurs études étayent les améliorations techniques qui permettront de gagner du temps et donc d’augmenter la capacité de la ligne.

-    la lutte contre toutes les nuisances, et en particulier les nuisances sonores : la mise en place de protections acoustiques sera nécessaire pour protéger les riverains des nuisances résultant d’une augmentation du trafic sur la ligne existante.

-    le gel des acquisitions foncières : celles-ci sont prématurées en regard de leur coût et des nombreuses incertitudes qui entachent le projet.

-    l’observation, dans les années à venir, des données réelles concernant le fret et le trafic régional. Nous sommes ainsi favorables au projet de création d'un Observatoire des trafics transfrontaliers, présenté fin août 2011 par le Ministre des Transports. Il nous semble cependant que le bon fonctionnement d'un tel outil ne pourra résulter que d'une concertation de toutes les parties prenantes et d'une analyse contradictoire des chiffres fournis.  

-    la mise en place d’un « comité des sages » indépendant composé de personnalités neutres et à la compétence reconnue. Ce comité examinerait les différents rapports et chiffres produits et ferait un bilan objectif de ce projet.

-    une étude économico-financière, tant de l'aménagement de la ligne actuelle que du projet  de LGV, permettant de mesurer son coût réel et sa rentabilité attendue.


Pour en savoir plus, téléchargez notre dossier complet sur la LGV.

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